dimanche 27 mai 2018

à propos de Monte dei Paschi Sienna @ Le Monde

L’inquiétude pour les banques italiennes ressurgit
Les observateurs craignent que le futur gouvernement ne remette en cause la restructuration du secteur.

LE MONDE ECONOMIE | 25.05.2018 à 11h31 | Par Véronique Chocron

La convalescence du secteur bancaire italien va-t-elle s’arrêter dans son élan, avec l’arrivée au pouvoir du gouvernement populiste réunissant la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (M5S) ? La baisse des actions du secteur, ces derniers jours à la Bourse de Milan, traduit l’inquiétude des marchés.

C’est la plus fragile des grandes banques italiennes qui fait aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. Monte dei Paschi di Siena (MPS) ayant bénéficié d’un sauvetage public en 2017, l’Etat italien contrôle désormais plus de 68 % de son capital, avec l’objectif d’en sortir d’ici à 2021. La première ébauche de contrat conclu entre le M5S et la Ligue laisse toutefois entrevoir un plan B pour cette doyenne des institutions financières. « L’Etat actionnaire doit procéder à la redéfinition de la mission et des objectifs de l’institut de crédit dans une optique de service », indique le texte, sans donner plus de précisions.

« Le signal envoyé au marché est que MPS n’est pas une banque comme les autres et qu’elle ne sera pas gérée de manière à la privatiser au meilleur prix. On comprend entre les lignes qu’il s’agit de faire de Monte dei Paschi le bras séculier de l’Etat », traduit Nicolas Véron, économiste au centre de réflexion européen Bruegel et au Peterson Institute. Claudio Borghi, économiste de la Ligue, a d’ailleurs soufflé la semaine dernière à la presse italienne que son parti souhaitait conserver MPS dans le giron de l’Etat, tout en jugeant « assez probable » un changement à la tête de la banque, aujourd’hui dirigée par Marco Morelli, l’artisan du plan de sauvetage de la banque depuis 2016.

Assainissement amorcé

Pourtant, à l’image du secteur bancaire italien, MPS montre les premiers signes de rétablissement. L’institution, qui s’est engagée dans une vaste restructuration (baisse de 20 % des effectifs, fermeture de 600 des 2 000 agences, cession de plus de 28 milliards d’euros de créances douteuses d’ici à 2021) a renoué avec les bénéfices au premier trimestre 2018. De son côté, Intesa Sanpaolo, la première banque d’Italie, a enregistré un bond de 39 % de son bénéfice net trimestriel, à 1,25 milliard d’euros. Mais le redressement le plus spectaculaire reste celui d’UniCredit, l’autre géant bancaire italien, qui, avec 1,1 milliard d’euros de bénéfices au cours des trois premiers mois de l’année, réalise son meilleur premier trimestre depuis 2007.

Certes, les banques italiennes ploient encore sous les créances douteuses héritées de la crise – ces crédits que les clients peinent à rembourser –, mais son assainissement est amorcé. Le stock des « prêts non performants » recule. Après un pic en 2015, année où ils représentaient plus de 18 % du total des crédits, leur niveau est retombé à 14,5 % des prêts fin 2017, selon la dernière analyse de Capital Economics.

« Les banques italiennes ont beaucoup travaillé ces deux dernières années, les problèmes les plus aigus ont été traités, mais nous sommes au milieu du gué, il reste beaucoup de restructurations à mener », note Nicolas Véron. Une multitude de petites banques, souvent fragiles, doivent revoir leur modèle ou être fusionnées, et l’Italie est loin d’en avoir terminé avec l’apurement des créances douteuses. Aussi les observateurs redoutent-ils un changement de pied. « Si consigne était donnée à Monte dei Paschi de prêter à toutes les entreprises en difficulté de la péninsule, il y aurait de quoi s’inquiéter », résume l’un d’eux.

Le nouveau gouvernement inquiète

Une autre crainte agite les artisans de l’union bancaire : celle de voir le nouveau gouvernement contester les règles du jeu européennes mises en place après la crise financière pour sauver ou liquider un établissement bancaire défaillant.

Afin de responsabiliser les banques, l’Union européenne a instauré un nouveau processus qui encadre très strictement les possibilités d’intervention de l’Etat. La directive de résolution des banques (BRRD) a imposé le principe d’un renflouement interne (« bail-in ») afin que ce ne soit plus aux contribuables de payer pour les banques, mais aux actionnaires et créanciers obligataires, c’est-à-dire aux investisseurs ayant acquis de la dette émise par l’établissement.

Or, de nombreux Italiens ont acheté de la dette de leur banque en pensant bénéficier d’un produit d’épargne sans risque. En 2015, un retraité ruiné par les opérations de « bail-in » réalisées lors de la faillite de quatre petites banques toscanes s’était suicidé. « Le “bail-in” est devenu un gros mot en Italie », souligne M. Véron.

La Ligue et le M5S en ont fait un cheval de bataille. « Il faut que soient revues radicalement de telles dispositions pour une plus grande protection de l’épargne des Italiens », ont-ils affirmé, en jugeant également « nécessaire de responsabiliser davantage tant le management que les autorités de contrôle » des banques, « y compris en appliquant des peines existantes pour faillites criminelles ».

« Se rendent-ils compte que la réglementation bancaire n’est plus une responsabilité nationale ? », a réagi, dans une note, Lorenzo Codogno, ex-économiste en chef du Trésor italien et professeur à la London School of Economics, avant d’ajouter que « les marchés financiers ne le prendront pas à la légère ».

Lire aussi :   Dette italienne : les revendications incohérentes de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/05/25/l-inquietude-pour-les-banques-italiennes-ressurgit_5304416_3234.html#263A7dytxR64xsgO.99

Lire aussi :   Longtemps fragiles, les banques italiennes se portent mieux
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/05/25/l-inquietude-pour-les-banques-italiennes-ressurgit_5304416_3234.html#263A7dytxR64xsgO.99







lundi 16 avril 2018

about ESG @ MORNINGSTAR

Jocelyn Jovène18.04.2016   @  MORNINGSTAR

Que signifie ESG ?

L’acronyme est devenu la norme pour définir ce qu’est un investissement durable.









Que signifie ESG ?

L’acronyme est devenu la norme pour définir ce qu’est un investissement durable.

La prise en compte des risques de nature sociale, environnementale ou en matière de gouvernance d’entreprise prennent une place grandissante dans les préoccupations des investisseurs. Le thème de l’ISR est abordé de différentes manières, allant des listes d’exclusion à l’engagement actif avec les entreprises. Cela passe aussi par l’amélioration des pratiques de gestion financière pour tenir compte des externalités (positives ou négatives) qu’un investissement peut avoir jusqu’à la prise en compte des facteurs ESG dans la construction d’un portefeuille.
L’investissement « durable » ou « soutenable » s’inscrit dans une approche de long terme qui tient compte des facteurs ESG dans les décisions d’allocation des actifs, au plan individuel ou à celui d’un fonds.
L’acronyme ESG renvoie donc à trois notions (environnement, social, gouvernance). L’environnement regroupe toutes les problématiques liées à l’impact des activités humaines sur la nature et la génération de risques tels que le changement climatique, la pollution (émissions de gaz potentiellement nocifs pour l’homme et pour la planète CO2, d’oxyde d’azote, de monoxyde de carbone…), les déchets ou la déforestation.
Le facteur social renvoie plus à l’organisation de relations entre personnes, incluant des facteurs tels que le genre, les droits de l’homme, les relations sociales (droit du travail…), les relations avec la communauté civile.
Le troisième facteur porte sur la question centrale de l’alignement des intérêts entre apporteurs de capitaux et dirigeants d’entreprises. Ce sujet touche des questions comme la rémunération et les modes d’incitation des managers, la composition et le fonctionnement des conseils d’administration ou de surveillance (organes censés représenter les intérêts des actionnaires dans une entreprise), les procédures de contrôle interne, le respect des règles d’éthique et du droit.
La mise en place d’une approche ISR peut se faire de différente manière.
L’approche « Best in Class » se focalise sur les entreprises qui, au sein d’un secteur d’activité, ont les meilleures pratiques en termes de développement durable : quelles sont les entreprises qui ont les meilleures relations sociales, polluent le moins possible.
L’approche « Best in Universe » regroupe les entreprises qui ont les meilleures pratiques de développement durable indépendamment de leur secteur d’activité.
Les pratiques d’engagement existent lorsqu’un gérant de portefeuille va utiliser les moyens de communication avec l’entreprise (relations investisseurs, assemblée générale/proposition et vote de résolutions…) pour l’inciter à améliorer sa pratique en matière de développement durable.
D’autres investisseurs ont une approche d’exclusion des sociétés les plus risquées ou dont l’activité ou les pratiques ne se conforment pas avec une démarche de développement durable. Certains grands fonds de pension ont adopté cette démarche. Il s’agit d’une approche normative qui décrète que tel ou tel secteur est intrinsèquement contraire au principe de développement durable. Cette approche tient compte des incidents, violations ou sujets de controverse sur des thèmes liés à l’ESG.













jeudi 26 octobre 2017

technical approach of Barclays @ Aiken Advocate

Above the Rising Trendline Are Shares of Barclays Plc (BARC.L)

October 26, 2017
In the latest session, Barclays Plc (BARC.L) moved -1.00%, touching a recent bid of 197.00.  Current price levels place the shares above the rising trendline.  
A principle of technical analysis is that once a trend has been formed (two or more peaks/troughs have touched the trendline and reversed direction) it will remain intact until broken. That sounds much more simplistic than it is! The goal is to analyze the current trend using trendlines and then either invest with the current trend until the trendline is broken, or wait for the trendline to be broken and then invest with the new (opposite) trend.
One of the basic tenets put forth by Charles Dow in the Dow Theory is that security prices do trend. Trends are often measured and identified by “trendlines.” A trendline is a sloping line that is drawn between two or more prominent points on a chart. Rising trends are defined by a trendline that is drawn between two or more troughs (low points) to identify price support. Falling trend-s are defined by trendlines that are drawn between two or more peaks (high points) to identify price resistance.
Investors may be watching other technical indicators such as the Williams Percent Range or Williams %R. The Williams %R is a momentum indicator that helps measure oversold and overbought levels. This indicator compares the closing price of a stock in relation to the highs and lows over a certain time period. A common look back period is 14 days. Barclays Plc (BARC.L)’s Williams %R presently stands at -14.55. The Williams %R oscillates in a range from 0 to -100. A reading between 0 and -20 would indicate an overbought situation. A reading from -80 to -100 would indicate an oversold situation.
Barclays Plc (BARC.L)’s Williams Percent Range or 14 day Williams %R presently is at -14.55. In general, if the reading goes above -20, the stock may be considered to be overbought. Alternately, if the indicator goes under -80, this may show the stock as being oversold. The Williams %R indicator helps show the relative situation of the current price close to the period being observed.
We can also take a look at the Average Directional Index or ADX of Barclays Plc (BARC.L). The ADX is used to measure trend strength. ADX calculations are made based on the moving average price range expansion over a specified amount of time. ADX is charted as a line with values ranging from 0 to 100. The indicator is non-directional meaning that it gauges trend strength whether the stock price is trending higher or lower. The 14-day ADX sits at 15.33. In general, and ADX value from 0-25 would represent an absent or weak trend. A value of 25-50 would indicate a strong trend. A value of 50-75 would indicate a very strong trend, and a value of 75-100 would signify an extremely strong trend. At the time of writing, Barclays Plc (BARC.L) has a 14-day Commodity Channel Index (CCI) of 154.61. Developed by Donald Lambert, the CCI is a versatile tool that may be used to help spot an emerging trend or provide warning of extreme conditions. CCI generally measures the current price relative to the average price level over a specific time period. CCI is relatively high when prices are much higher than average, and relatively low when prices are much lower than the average.


A commonly used tool among technical stock analysts is the moving average. Moving averages are considered to be lagging indicators that simply take the average price of a stock over a certain period of time. Moving averages can be very helpful for identifying peaks and troughs. They may also be used to assist the trader figure out proper support and resistance levels for the stock. Currently, the 200-day MA is sitting at 208.83. The Relative Strength Index (RSI) is a momentum oscillator that measures the speed and change of stock price movements. The RSI was developed by J. Welles Wilder, and it oscillates between 0 and 100. Generally, the RSI is considered to be oversold when it falls below 30 and overbought when it heads above 70. RSI can be used to detect general trends as well as finding divergences and failure swings. The 14-day RSI is presently standing at 60.09, the 7-day is 66.96, and the 3-day is resting at 69.11.

mardi 10 octobre 2017

about Benjamin Graham ... @ MarketWatch by Mark Hulbert

Quote of the day :

"One lucky break, or one supremely shrewd decision — can we tell them apart? — may count for more than a lifetime of journeyman efforts." 

I think Graham was hinting at this when he added: “Behind the luck or the crucial decision, there must usually exist a background of preparation and disciplined capacity. One needs to be sufficiently established and recognized so that these opportunities will knock at his particular door. One must have the means, the judgment and the courage to take advantage of them.”  (By MARK HULBERT @ MarketWatch)

Benjamin Graham

Économiste
Benjamin Graham, économiste, entrepreneur et investisseur américain du XXᵉ siècle, a été reconnu mondialement comme l'investisseur le plus doué de la planète. Wikipédia

jeudi 5 octobre 2017

about ANDAs @ Zacks ...

by Zacks Equity Research
October 04, 2017


Mylan N.V. (MYL) announced that the FDA has approved Abbreviated New Drug Applications (ANDAs) for the generic version of Teva Pharmaceutical Industries Limited’s (TEVA) multiple sclerosis (MS) drug Copaxone (glatiramer acetate) 40 mg/mL (thrice weekly).
Notably, this is the first generic of Copaxone that has been approved.

The FDA also approved a generic for Copaxone 20 mg/mL Once-Daily.

Since Mylan was one of the first applicants to submit a substantially complete ANDA for glatiramer acetate Injection, 40 mg/mL, containing a Paragraph IV certification, the company and other first filers may be eligible for 180 days of generic drug exclusivity.

According to QuintilesIMS, sales of Copaxone 20mg/mL dose was approximately $700 million and $3.64 billion for the 40 mg/mL dose for the 12 months period ending July 31, 2017. Hence, the generic approval is expected to provide a significant boost to Mylan. Moreover, approximately 400,000 or 85% individuals in the United States suffer from MS and relapsing MS.


The news is expected to relieve investors. Mylan’s stock has fallen 16.2% in the last six months compared with the industry’s decline of 16.5%. Mylan continues to face challenges in North America and uncertain regulatory environment in the region which has led the company to defer all major launches in the United States from 2017 to 2018.

Mylan currently has 225 ANDAs pending FDA approval. 44 of these pending ANDAs are potential first-to-file opportunities. However, the company suffered a blow when the FDA issued a complete response letter to its ANDA for generic version of GlaxoSmithKline’s plc (GSK - Free Report) asthma drug Advair Diskus. Advair recorded sales of £1.8 billion in 2016. The company believes approval delays will persist in 2017 thereby impacting business further.  The company believes that increased competition resulting from the FDA's focus on accelerating the approvals of third, fourth, or fifth generics will also impact sales.

Meanwhile, Momenta Pharmaceuticals, Inc. (MNTA - Free Report) along with Sandoz is looking to get approval for their generic version (Glatopa 40 mg) of 40-mg thrice-weekly formulation of Copaxone. Momenta’s sales of Glatopa 20mg continue to do well and have already captured approximately 40% of the market in the United States.







vendredi 3 février 2017

About moat @ Morning.be





La qualité est cyclique

Il suffit de regarder l’année 2016.






  09 décembre, 2016 | 15:39 @ MORNINGSTAR.be  



Comme tout autre facteur de risque, la « qualité » a connu ses moments de gloire et d’oubli. L’année 2016 en est une illustration assez flagrante, le marché ayant connu des phases d’engouement pour les sociétés de qualité avant de privilégier des titres de moindre qualité.
Ce facteur est très à la mode depuis quelques temps. Certains travaux universitaires ont montré que les titres de qualité peuvent sur longue période offrir un surcroît de performance. L’idée en soi est assez intuitive, en particulier lorsque la conjoncture est incertaine.
Selon le guide 2016 des ETF à « béta stratégique », près de 50 ETF dans le monde ont un biais « qualité », avec 12 milliards de dollars d’actifs sous gestion. D’autres approches multi-factorielles intègrent la qualité comme critère de sélection. Morningstar développe également des indices utilisant ce facteur de risque, ce qui permet d’étudier son évolution au fil du temps.
Le marché européen par degrés de qualité
Les stratégies qui se focalisent sur la qualité sélectionnent les titres sur la base de ratios financiers tels que la rentabilité des fonds propres, la rentabilité du capital investi ou d’autres mesures de santé financière.
Morningstar évalue la qualité d’une entreprise sur son avantage concurrentiel ou « Moat ». Le « moat » est la capacité d’une entreprise à défendre sa compétitivité et à dégager une rentabilité durablement supérieure au coût du capital. Le « Moat » se décline en trois niveaux : « No Moat » (pas d’avantage concurrentiel), « Narrow Moat » (avantage moyen), « Wide Moat » (avantage étendu). (Cet article vous explique plus en détail de quoi il s’agit).
En Europe, on trouve la plus forte concentration de sociétés disposant d’un avantage concurrentiel large dans les secteurs de la santé (ElektaRocheSanofi), de la consommation défensive (DiageoL’OréalUnilever). Une plus forte proportion de sociétés ayant un avantage moyen sont plutôt dans les secteurs de l’industrie (SiemensAirbus), la technologie (SAP), la consommation cyclique (InditexBMWCarnival) et les télécommunications (VodafoneTelefonicaOrange).

Il existe des version des indices Morningstar qui regroupent les sociétés sur la base de leur avantage concurrentiel. Ces indices sont différents des indices « Moat Focus » qui tiennent compte en outre des niveaux de valorisation et sont à la base de produits investissables (produits qui sont disponibles uniquement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni).
Les indices à base de « Moat » sont rebalancés tous les trimestres pour tenir compte des changements de note de la part des analystes de Morningstar.
Comment le Moat se comporte-t-il dans différentes phases boursières ?
En regardant les indices équipondérés basés sur le « Moat » pour neutraliser l’effet de taille, le graphique suivant retrace la performance des différents indices Morningstar centrés sur la qualité au cours des dix dernières années. Il s’agit principalement d’indices nord-américains, mais les enseignements pour le marché européen sont similaires.

Dans les phases de rebond des marchés, les titres sans avantage concurrentiel (« No Moat ») ont tendance à surperformer. Cela fut le cas en 2007, 2009-2010 et 2012-2013.
A l’inverse, dans les phases de marché plus difficiles, comme 2008, 2011 ou 2015, les titres de qualité (« Wide Moat ») se sont mieux comportés.
Le graphique suivant reprend la performance des indices entre 2011 et 2015.

L’année 2016 a été particulièrement volatile, avec une césure assez marquée dans la performance des titres de qualité.

Ces derniers ont plutôt bien résisté dans la première partie de l’année, avant d’accompagner le mouvement de rebond entre mi-février et l’été 2016. Puis à partir de l’été, le mouvement de remontée des taux d’intérêt, puis l’élection de Donald Trump, ont conduit à une rotation sectorielle qui a favorisé les titres « Value » au détriment des titres défensifs. Les sociétés sans avantage concurrentielle ont mené le rebond, comme le montre le graphique suivant.

Pour Morningstar, la valorisation est un critère incontournable. Or selon les phases de marché, une valorisation trop élevée peut pénaliser, parfois violemment, la performance de certains titres ou styles de gestion. Pour cette raison, il nous semble plus prudent de combiner un avantage concurrentiel solide avec une valorisation modérée. Nous mettons à jour mensuellement la liste des entreprises européennes de qualité (notre dernière édition est ici), afin d’aider les investisseurs à faire leur choix dans la construction de portefeuille.

lundi 30 janvier 2017

Gaming @ Zacks



5 Reasons Why You Should Buy MGM Resorts Stock Now

However, with Macau — the mecca of casino gaming –– starting to look up, things seem to be rosy for the casino industry. Notably, gaming revenue in Macau grew on an annual basis in December to register five consecutive months of gains, following the extended slump of over two years.

Meanwhile, the casino players’ properties in Las Vegas are continuing to cash in on improving employment rate and upbeat tourism numbers.

Thus, favorable casino industry trends make it the right time to add a few casino companies to your portfolio now. MGM Resorts International (MGM - Free Report) , one of the leading companies in the gaming industry, is one such stock, which is worth considering.

What Makes MGM Resorts a Solid Choice?

Stock Price Movement: MGM Resorts’ shares have outperformed the broader Zacks categorized Gaming industry over the past three months. While the stock returned nearly 10%, the broader industry added around 1% in the same time frame. Given the improving gaming trends in Macau, the stock should perform well in the quarters ahead.

Domestic Ventures & Efforts to Grow Macau Business: MGM Resorts’ Las Vegas business is expected to continue growing over the long term, driven by a strong convention calendar and the completion of several capital initiatives on the Las Vegas Strip.

The new openings are expected to result in increased occupancy and better pricing in the domestic markets, which should drive incremental revenues at the company’s properties in the region. Also, through its new projects, the company is aiming to diversify its business by focusing on the non-gaming amenities as well.

Meanwhile, initiatives undertaken by the company to increase revenues and junket productivity in Macau as itanticipates a positive trend buoyed by upgrades to main gaming floor products and marketing initiatives, bodes well. Moreover, MGM Cotai’s construction is in the final stages and is expected to boost revenues when it opens in the second quarter of 2017.

Also, the government of China is considering measures to support Macau’s economy in all aspect and introduce favorable policies, which is expected to improve visitation pattern and boost tourism along with traffic in the region.

Profit Growth Plan: MGM Resorts’ Profit Growth Plan that began in Aug 2015, focuses on improving revenues and reducing expenses by optimum use of resources; improving purchasing power as well as utilizing technology to improve analytics and forecasting tools. Notably, it has already begun reaping benefits from the plan as is evident from EBITDA growth in 2016. The third-quarter 2016 marked the sixth consecutive quarter of double-digit EBITDA growth at the company.

Earnings History and Estimate Revisions: MGM Resorts has beaten earnings estimates in six of the seven trailing quarters, with an average beat of 139.40% in the last four quarters.

Earnings estimates for 2016 and 2017 have also gone up slightly over the past 60 days. The positive earnings estimate revisions indicate a boost in analysts’ confidence, thereby substantiating the Zacks Rank #2 (Buy) for the stock and expectations of outperformance in the near term. Further, for 2016, EPS is expected to grow a robust 113.30%.

VGM Score: MGM Resorts has a VGM Score of 'B'. Our VGM Score identifies stocks that have the most attractive value, growth, and momentum characteristics. In fact, our research shows that stocks with VGM Scores of 'A' or 'B' when combined with a Zacks Rank #1 or 2 make solid investment choices.

Bottom Line

MGM Resorts faces stiff competition in the markets of Las Vegas and Macau due to increased hotel openings and promotional activities.

In fact, the company’s upcoming project in the Cotai Strip is expected to face extreme peer pressure from several other Chinese casino operators and the Sands Cotai Central project of Las Vegas Sands Corp. (LVS Free Report) . Wynn Resorts Ltd. (WYNN Free Report) also opened a full-scale integrated resort, Wynn Palace, on the Cotai Strip in Aug 2016.

Nonetheless, given the company’s strong fundamentals, superior business model, extensive non-gaming revenue opportunities, high quality assets and attractive property locations, the stock should keep performing well in the quarters ahead compared to its peers, making it a top investment choice.